Leader Technique
Simone est un leader technique informatique chez AViSTO, notamment dans les technologies C++, Java et JEE. Il nous présente son parcours riche et atypique, nous parle de son métier (également appelé : lead developer) et nous explique pourquoi il conseille AViSTO aux jeunes ingénieurs qu’il rencontre.
Devenir Leader Technique
Q : Simone, peux-tu nous présenter le parcours qui t’a amené à devenir leader technique ?
Je suis diplômé de l’Université de Bologne en physique des astroparticules ; j’ai également un DEA de l’Université Joseph Fourier (Grenoble I). Comme je n’avais pas envie de continuer dans le domaine de la recherche, j’ai décidé de bifurquer vers la programmation informatique. J’ai commencé à travailler avec un ami sur un projet de développement d’interfaces graphiques en C++. Puis, avec un autre ami, nous avons développé une application en Java ME (Java Micro Edition) pour des téléphones mobiles ; c’était avant Android. Je suis ensuite entré dans une grande société de services où, pendant 4 années, j’ai développé en C++ des interfaces graphiques pour des stations de travail. J’ai alors quitté l’Italie et j’ai commencé à travailler à Sophia Antipolis par l’intermédiaire d’une autre société de services. J’avais envie de me diriger vers le domaine du web, j’ai donc fait de l’UI (User Interface / Interface Utilisateur) en JavaScript. Suite à ça, j’ai rejoint AViSTO.
Q : Et chez AViSTO, sur quels projets as-tu travaillé ?
J’ai commencé par un super projet de développement d’un tableau de bord numérique pour un véhicule autonome électrique. C’était un projet hybride, puisqu’il associait un back-end en C++ et un front end en HTML5. Ça m’a permis de monter en compétences sur les parties JavaScript et HTML5. Puis, j’ai enchaîné sur un deuxième projet, toujours dans le monde du web, avec des technologies Java, principalement avec le framework Java Spring. Et en ce moment, je travaille en full-stack sur une application web AngularJS-Spring.
Métier Leader Technique
Q : Tu es leader technique logiciel ; ça consiste en quoi ?
Pour résumer, ça veut dire être au service de son équipe. Il faut la piloter, parce qu’il y a des moments où il faut faire des choix, respecter des deadlines. Dans ton équipe, tu as des personnes compétentes, avec plus de connaissances que toi dans des domaines spécifiques. Il faut les mettre en condition de pouvoir exprimer tout leur potentiel. Donc c’est un travail d’écoute, de discussion, d’ouverture, de confiance, de respect.
Compétences Leader Technique
Q : Pour faire ton métier, faut-il des compétences techniques ?
Absolument. Il en faut pour pouvoir parler et avoir le respect des développeurs ; écouter, discuter ne suffit pas. Je l’ai notamment noté avec les jeunes ingénieurs, avec qui ça se passe très bien : s’ils voient que tu es ouvert, que tu transmets tes connaissances, cela installe tout de suite une très bonne ambiance de travail, avec du respect réciproque.
Q : Qu’est-ce qui est difficile dans ton métier de leader technique informatique ?
La gestion des équipes est toujours délicate, car chaque personne est différente, il y a un vrai travail de psychologie à faire. D’autant plus qu’à certains moments du projet, tu dois faire des choix car il y a des deadlines à respecter. Pour que tes décisions soient comprises, tu dois beaucoup communiquer avec ton équipe, expliquer. J’aime ça, ça m’a toujours plu.
Q : Tu es également scrum master, ça veut dire quoi ?
Le scrum master est, avec le product owner et le développeur, l’un des trois rôles spécifiques de la méthodologie SCRUM, qui fait elle-même partie de la famille des méthodologies Agile. Tu es responsable de différentes tâches, parmi lesquelles la gestion du cycle de vie du projet (ex : organisation des différents points de suivi et réunions quotidiennes), la communication avec l’extérieur, la protection de l’équipe etc.
Q : Qu’est-ce qui te plaît dans ton métier de leader technique logiciel ?
Ce qui me plaît beaucoup dans l’informatique d’une manière générale, c’est le côté créatif. Beaucoup de personnes non techniques sont surprises quand j’emploie cet adjectif ; et pourtant, il faut beaucoup de créativité pour résoudre les problèmes qu’on nous propose.
Et puis, j’aime beaucoup aussi le fait d’avoir un résultat rapide et utile. Pour te donner un exemple, à la fin de mes études en physique, j’avais réalisé un travail de simulation pour un instrument de mesure qui a été installé sur une station spatiale… 8 ans plus tard ! En informatique, tu écris, tu compiles et tu as tout de suite le résultat. Cette différence entre les temps de la physique des particules et de l’informatique est l’une des raisons pour lesquelles j’ai opté pour la seconde spécialité !
Q : Et pourquoi l’informatique ?
En physique théorique, tu fais tout avec un ordinateur, beaucoup de simulations par exemple. Donc j’avais déjà fait de l’informatique à l’université. Et puis, maintenant que tu m’en parles, c’est vrai qu’à l’école primaire, j’avais eu mon premier ordinateur et j’avais développé de petites choses en Basic (sur un Commodore 64) et en ARexx (un langage d’interprétation pour Amiga). Cela ne faisait pas de moi un petit geek, mais j’aimais bien ça. Et c’est vraiment à l’Université que j’ai commencé.
Son expérience chez AViSTO
Q : Que peux-tu nous dire de ton expérience de leader technique chez AViSTO ?
Je suis content. C’est une entreprise qui est de dimension humaine. J’avais été recruté par Christophe Parmentier, qui est depuis devenu chef à Sophia. Il est correct dans ses rapports à la personne, il a de l’honnêteté, du respect. J’ai travaillé pour de nombreuses entreprises, pareil pour mes amis, et c’est vraiment quelque chose de rare. Il écoute ses ingénieurs et s’efforce toujours de trouver la solution qui satisfasse tout le monde. Dès que je rencontre un jeune ingénieur, je n’hésite pas à lui parler d’AViSTO, c’est une entreprise que je conseille vraiment.
Emploi Leader Technique
AViSTO recrute régulièrement des leaders techniques. Toutes les opportunités sont à découvrir sur notre site emploi, où il est également possible de postuler de manière spontanée.
Un grand merci à Simone pour son témoignage !