
La fabrique de bougies
Sabrina est développeuse logiciel à Sophia Antipolis. Elle nous en dit plus sur sa passion pour les bougies.
D’où vient ton intérêt pour les bougies ?
Depuis toute petite, je les adore. J’en ai toujours eu dans ma chambre, j’en ai toujours acheté.
Il y a 4 ans, une amie m’a dit que je pourrais commencer à les fabriquer moi-même – cette idée m’a plu et il y a u an environ je me suis lancée.
Je n’ai pas de fibre artistique particulière en général, mais lorsqu’il s’agit de réaliser des bougies, les idées me viennent très naturellement et je trouve cela très épanouissant.
Qu’est ce qui te plait dans les bougies ?
J’aime beaucoup l’atmosphère chaleureuse qu’elles apportent à une pièce, la diversité des formes, des parfums et des couleurs ; ce sont les aspects qui m’attirent le plus. Même quand elles ne sont pas allumées, les bougies apportent une touche de décoration à un lieu, surtout quand elles ont une forme atypique.
Qu’elle est ton premier souvenir avec une bougie ?
Lorsque nous étions petites avec mes sœurs, à chaque veille d’examen ou de contrôle, ma mère avait pour rituel d’allumer une bougie dans nos chambres, sans que l’on le sache. C’était plus spirituel, comme un moyen de nous souhaiter bonne chance et de nous montrer qu’elle pensait à nous.
Est-ce que ça marchait ?
Je ne sais pas mais j’y croyais !
Tu as lancé ton activité ‘Miss Candly’ : peux-tu nous en dire un peu plus ?
Oui, je m’occupe de cette activité en parallèle de mon travail chez AViSTO – j’ai créé une auto entreprise.
Pour l’instant, j’utilise un compte Instagram et Tik Tok ainsi qu’un page Facebook pour partager mes créations sur mon feed et en postant des stories régulièrement. Je suis également partie à la rencontre de petites boutiques locales à Antibes pour leurs proposer mes bougies en échange de visibilité.
Pour l’instant, je ne produis pas assez de bougies pour pouvoir les vendre mais c’est mon objectif.
Le but de Miss Candly est de proposer une gamme de bougies accessibles et jolies pour parer à l’offre du marché où des bougies très simples se vendent à plus de 15 euros.
Cela te prend combien de temps pour faire une bougie ?
Tout dépend de la forme souhaitée mais sans compter le temps de séchage, une bougie prend environ 15 à 20 minutes.
Quelle est la fourchette de prix pour une bougie ?
Le prix fluctue en fonction du format mais il est compris entre 5 et 10 euros. Pour l’instant je produis une dizaine de bougies par mois, ce qui n’est pas assez pour créer un véritable canal de vente mais je compte augmenter ce rythme avec le temps.
Comment te vient l’inspiration ?
L’inspiration me vient naturellement et spontanément, j’ai parfois une idée le soir à 22 heures ou pendant le week-end. J’achète régulièrement différents types de fleurs séchées et colorants pour pouvoir faire des essais. Le procédé est très créatif et instinctif et j’aime découvrir des arrangements et combinaisons au fur et à mesure.
Tu présentes ton activité sur les réseaux sociaux, notamment sur Instagram @misscandly : quel est l’objectif ?
A travers les réseaux je mets en avant les différentes formes, couleurs et décorations de mes bougies, en fonction du nombre de likes et d’interactions je peux jauger des préférences et affiner ma production.
L’avantage majeur d’Instagram est que la plateforme me permet de vendre en direct – mes followers peuvent m’envoyer un message pour discuter de leurs préférences et des mes options pour créer une bougie unique et sur mesure. C’est aussi le réseau social ou je cumule le plus grand nombre d’abonnés.
As-tu des projets futurs ?
Oui ! J’ai échangé avec Romuald, l’un des responsables d’affaires d’AViSTO à Sophia Antipolis, qui est aussi apiculteur amateur ; il pourrait me fournir de la cire d’abeille pour lancer un lot de bougies.
Pour l’instant toutes mes bougies sont faites à partir de cire de soja, ce serait donc une première pour moi ! L’objectif de Miss Candly est de créer des produits locaux et de qualité mais c’est aussi un outil pour m’adonner à ma passion. C’est important pour moi de continuer à expérimenter et à m’amuser tout en mettant en place une production locale et durable.